Le temps passe et les fleurs de Étape cavalière du Balayn éclosent et se fanent sans que j’ai pris le temps de les présenter.
Églantier, Wild Rose : c’est la fleur de la résignation, pour les personnes qui ont renoncé, ni tristes, ni gaies. La fleur de Bach apporte de la joie de vivre et une implication dans le quotidien.
Houx, Holly : la fleur de la jalousie, elle est indiquée pour les envieux, suspicieux, qui ont soif de vengeance et pour qui cela pose problème. Elle permet de se réjouir du bonheur d’autrui (rien ne sert de la mettre dans le café de Tatie Danielle, il faut que Tatie en éprouve le besoin).
Chêne, Oak : la fleur du devoir et de la robustesse. Si votre cheval est endurant, refuse la fatigue, va au delà de ses limites et ne s’écoute pas, le corps peut parfois lâcher (ça marche pareil pour les superwomen avec charge mentale +++, hyper organisées au grand sens du devoir). Chez l’homme la fleur amène de la souplesse (pensez à l’élément bois qui ne rompt pas), vous délèguerez pour mieux lâcher prise.
Chèvrefeuille, Honeysuckle : la fleur de la nostalgie. Cette fleur est indiquée pour les personnes qui vivent dans le passé (et qui ont le méridien de la Rate en déséquilibre !). « de mon temps on faisait des heures de mises en selle et on savait tenir à cheval, oui ben c’est vrai mais c’est aussi de ce temps que le mot pédagogie n’avait pas l’air de passer les portes des centres équestres et qu’on se faisait engueuler comme des troufions… » Elle permet de regarder vers l’avant (calme et droit, non je m’égare).
Je suis passée à côté des photos de la vigne du voisin (pour tous les autoritaires autocrates et dictateurs que ça gène), le pin sylvestre (fleur de la culpabilité pour s’accepter et se pardonner) et de celle du tremble du pré du cros dont les fleurs sont bien trop hautes pour les immortaliser (comme son nom l’indique, c’est une fleur de peur, celle des peurs indéfinies, en gros quand votre cheval a peur des éléphants roses).
Les fleurs de Bach sont au nombre de 38. Vous l’aurez compris elles sont liées aux sentiments et non à des pathologies. Elles ne peuvent pas vous aider à consolider une jambe cassée. En revanche, si le fait d’avoir une jambe dans le plâtre vous rend impulsif, triste, vous fait culpabiliser, vous fait peur pour la suite (vais je retrouver toutes mes capacités ?) ET que cela vous pose problème à l’instant T, alors elles peuvent vous être d’un grand secours et votre guérison n’en sera que meilleure.